Conférences de l’école du Louvre

Conférences de l’École du Louvre

 

Depuis de nombreuses années la Sambac s’associe à l’École du Louvre afin de proposer des cycles de conférences variés et de qualité.

Voici un aperçu des thématiques étudiées ces dernières années :

2022-2023
  • En raison des travaux prévus dans l'enceinte du château, ces conférences se dérouleront dans l’hémicycle de l’Hôtel de la communauté urbaine Caen la mer, 16 rue Rosa Parks, 14000, Caen.Thématique : "Métamorphoses de l’art français au XVIIIe siècle : De la rocaille au néoclassicisme."

    Par Pauline Randonneix, doctorante en histoire de l’art, Université de Genève, chargée de cours, École du Louvre.

    A la mort de Louis XIV, l’engouement pour la couleur contribue à la métamorphose de la peinture qui s’adapte au goût aimable de la rocaille. La fête galante et la pastorale déploient une sensualité toute moderne, dont témoigne la fameuse Odalisque de François Boucher conservée au Musée des Beaux-Arts de Reims. La peinture devient une pratique bien plus hédoniste qu’auparavant. Mais le renouveau du goût pour l’antiquité au milieu du siècle bouleverse et métamorphose à nouveau le cours del’inspiration artistique. La recherche du Beau idéal s’affirme alors contre les caprices de l’art rocaille et une peinture jugée pervertie. Grâce à la diffusion des découvertes archéologiques, la mode antique, ou anticomanie, se décline désormais « à la grecque » ou en « style pompéien », qui cohabitent avec des thématiques centrées sur l’homme et sur la nature. Cependant, rocaille ou néoclassique, la peinture convoque tout autant l’artifice, l’imaginaire, la recherche de l’effet et la virtuosité. L’art français veut renouer avec le « grand genre » de la peinture d’histoire sous Louis XIV et s’oriente vers une rigueur, une austérité d’une noble et grave simplicité qui se manifeste in fine dans un néoclassicisme héroïque et dépouillé, qu’incarne magnifiquement le Marat assassiné de David, également conservé au Musée des Beaux-Arts de Reims. Ce néoclassicisme au service d’une peinture moralisatrice oriente la fin du siècle vers de nouvelles formes d’art qui porte déjà en germe le romantisme du siècle suivant. En lien avec l’exposition du Musée des Beaux-Arts de Reims consacrée au peintre rémois Lié-Louis Périn-Salbreux (1753-1817), ce cycle propose de parcourir les différentes métamorphoses de l’art français au XVIIIe siècle, et plus particulièrement de la peinture, de François Boucher à Jacques-Louis David, de la rocaille au néoclassicisme, où s’accordent et s’opposent tour à tour, l’homme, la nature et la raison.

    ● Mercredi 9 novembre 2022 : de 17h45 à 19h15 Boucher et les peintres des fêtes galantes.

    ● Mercredi 16 novembre 2022 : de 17h45 à 19h15 Le modèle antique renouvelé : naissance de l’anticomanie.

    ● Mercredi 23 novembre 2022 : de 17h45 à 19h15 « Ut pictura hortus » : du naturel au sublime.

    ● Mercredi 7 décembre 2022 : de 17h45 à 19h15 « Exemplum virtutis » : raison et sentiment.

    ● Mercredi 14 décembre 2022 : de 17h45 à 19h15 Le triomphe de David : du néoclassicisme au préromantisme.

  • "Du joyau de la Renaissance au bijou d’artiste : une histoire de la parure." Par Julie Rohou, conservatrice du patrimoine, musée national de le Renaissance, château d’Ecouen. Sophie Motsch, attachée de conservation au département XVIIe et XVIIIe siècles, musée des Arts décoratifs, Paris. Karine Lacquemant, attachée de conservation au département de conservation moderne et contemporain, musée des Arts décoratifs, Paris.Longtemps réduit au rang d’accessoire frivole et coûteux, le bijou constitue pourtant un sujet d’étude aux multiples facettes. Objet d’apparat, destiné à être porté au vu et su de tous, le bijou symbolise surtout le goût, la fortune, la foi, les convictions ou les sentiments de celui ou celle qui l’arbore. En France, il constitue tout au long de l’époque moderne un véritable instrument de prestige et de pouvoir au service du roi, qui veut faire de l’éclat de la Cour le reflet de sa puissance sur l’échiquier politique européen. L’histoire du bijou au XIXe siècle suit l’évolution des arts décoratifs et lesprogrès de l’industrie à travers l’apparition de techniques et de matériaux nouveaux qui témoignent d’une fantaisie et d’une créativité jamais égalées. Si l’Art Nouveau marque une rupture, tout en revisitant des thèmes intemporels associant la femme à la flore, l’Art Déco, en écho aux avant-gardes, recherche des formes simples et géométriques inspirées de la machine et de la vitesse. Enfin, le bijou contemporain explore un univers multiple à la croisée de l’art, de l’artisanat, de la mode, des métiers d’art et du design dans une démarche artistique et une expression propre.

    ● Mercredi 25 janvier 2023 : de 17h45 à 19h15 « Un ciel étincelant de claires étoiles » : Parures de ville et parures de Cour à la Renaissance, par Julie Rohou.

    ● Mercredi 8 février 2023 : de 17h45 à 19h15 Tradition et innovation : les cours européennes aux XVIIe et XVIIIe siècles, par Julie Rohou.

    ● Mercredi 1er mars 2023 : de 17h45 à 19h15 Le bijou au XIXe siècle : entre raison et sentiment, par Sophie Motsch.

    ● Mercredi 15 mars 2023 : de 17h45 à 19h15 Art Nouveau et Art Déco - de la poésie de René Lalique à la modernité de Jean Després, par Karine Lacquemant.

    ● Mercredi 29 mars 2023 : de 17h45 à 19h15 Une histoire en images du bijou d’artiste contemporain, par Karine Lacquemant.

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    Inscriptions et règlements à faire auprès de l’École du Louvre. Pour cela, deux possibilités :

    1) À l’adresse : https://auditeurs.ecoledulouvre.fr/catalogue/auditeurs/regions/cours-regions/caen

    2) En remplissant la fiche individuelle d’inscription et en la retournant à l’adresse : École du Louvre - Service des auditeurs - Cours en régions (CAEN).
    Palais du Louvre, Porte Jaujard, 75038 Paris cedex 01

    Plein tarif : 43,50 euros le cycle de cours.
    Tarif réduit (- de 26 ans, demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA ou de l’AAH) : 26 euros le cycle de cours.
    Formation continue : 53,50 euros le cycle de cours.

2021
  • Caravage : du sensible au spirituel

2019
  • Hommes et dieux au service de l’idéal grec

 

2022
  • L’art de Giotto : innovations, transmission, héritage. 

    Par Thomas Bohl, conservateur au département des Peintures, musée du Louvre. 

    À la fin du XIIIe siècle et au début du XIVe siècle, l’Italie connait une période de changements politiques, économiques, aussi bien qu’artistiques et culturels déterminants. C’est dans ce contexte que s’épanouit la carrière d’un des peintres les plus importants de cette période, Giotto di Bondone (1266 ou 1267 – 1337). En étudiant ses créations nous observerons comment s’est mis en place de manière progressive un langage artistique radicalement nouveau, où le naturalisme et l’invention sont désormais les maîtres-mots. Ce langage novateur, qui rompt avec celui de ses prédécesseurs, Giotto a su le faire rayonner dans de nombreuses régions d’Italie en s’appuyant sur un atelier rigoureusement organisé, contribuant à asseoir la renommée d’un peintre qui fut très tôt célébré par ses contemporains. 

    Mercredi 12 janvier 2022 : de 17h45 à 19h15
    De Cimabue à Giotto, un nouveau regard sur le monde 

    Mercredi 19 janvier 2022 : de 17h45 à 19h15
    Giotto, les premiers chantiers 

    Mercredi 26 janvier 2022 : de 17h45 à 19h15
    Les oeuvres de la maturité 

    Mercredi 02 février 2022 : de 17h45 à 19h15
    Giotto et son atelier 

    Mercredi 23 février 2022 : de 17h45 à 19h15
    La leçon de Giotto : héritage artistique et célébration de l’artiste 

2020
  • De William Hogarth aux Préraphaélites : l’exception anglaise

2018
  • « Sur le front de l’art » : les collections françaises pendant la Seconde Guerre mondiale
  • AMERICA - La peinture et le mythe

 

HORAIRES :
Les conférences ont lieu le mercredi, de 17h45 à 19h15,
dans l’auditorium du musée des beaux-arts de Caen (entrée par le Hall Mancel).

INSCRIPTIONS :
Les inscriptions et règlements sont à faire directement auprès de l'École du Louvre en remplissant le bulletin mis à disposition par la Sambac chaque saison. N'hésitez pas à nous le demander !

La fiche d’inscription doit être retournée à l’adresse suivante : École du Louvre, Service des auditeurs, Cours en régions (Caen), Palais du Louvre, Porte Jaujard, 75038 Paris Cedex 01.

Joindre à cette fiche d’inscription dûment remplie et signée :
– un chèque par personne & par cycle à l’ordre de la « Régie de l’École du Louvre » ;
– une enveloppe timbrée libellée à votre nom & adresse pour l’envoi de votre carte d’inscription ;
– une photographie d’identité récente comportant vos noms & prénoms au verso, écrits lisiblement.

Pour informations :
- L’inscription à un cycle complet est obligatoire.
- Les inscriptions sont prises dans l’ordre d’arrivée (établi par la Sambac, le cachet de la poste faisant foi) et dans la limite des places disponibles.
- Toute inscription est définitive & ne peut donner lieu à aucun remboursement ni report.
- Tout dossier incomplet ou inexact vous sera retourné, sans donner lieu à une pré-inscription à sa date d’arrivée.
- En cas de nécessité, des modifications de calendrier ou d’enseignants peuvent survenir.
- La régie des recette rejettera tout chèque raturé, scotché, agrafé, plié et/ou dont la signature empiétera sur les chiffres imprimés de la bande inférieure.

TARIFS POUR CHAQUE CYCLES :
Normal :
adhérent de la Sambac
Réduit : réservé aux jeunes de moins de 26 ans, aux bénéficiaires du RSA, de l’AAH & aux demandeurs d’emploi
Formation continue : convention particulière entre votre employeur & l’École du Louvre & d’un règlement spécifique à ce titre. Contacter l’École du Louvre/Service des Publics Auditeurs & de la Formation Continue, courriel : formation.continue@ecoledulouvre.fr, & téléphone : 01 55 35 18 06.

Les tarifs  sont communiqués par l’École du Louvre et la Sambac chaque saison.