Pierre Lesseline (1716–1795) : Portrait de Françoise-Charlotte-Louise Vauquelin de Vrigny (1749), huile sur toile
À l’occasion de la présentation de saison commune au musée
et à la Sambac, le musée des beaux-arts de Caen a réuni
Les dernières acquisitions de la Société des Amis,
que l’on peut voir dans le Hall du rez-de-jardin
(accès en empruntant l’escalier du hall d’entrée du musée, après le comptoir d’accueil).
Cette présentation, qui a commencé le 14 septembre, s’achève ce dimanche 13 octobre. Avis à ceux qui n’auraient pas pu la voir, en particulier lors des visites commentées avec brio par Christophe Marcheteau, le 25 septembre (présentation de saison), ou le 1er octobre : ils n’ont que trop tardé, mais cette fin de semaine est leur dernière chance !
La Sambac, en la personne de son président et au grand plaisir de ses administrateurs et de ses adhérents, remercie Emmanuelle Delapierre, directrice du musée, Christophe Marcheteau de Quinçay, attaché de conservation, et le personnel du musée qui ont rendu ce moment possible, de leur engagement auprès des publics, dont notre Société est une des représentations, et de cette marque de reconnaissance de l’engagement particulier de la Sambac en termes de mécénat et de valorisation du patrimoine caennais.
J-PLG
Extrait du livret de saison du musée :
14 septembre – 13 octobre 2019 – Hall du rez-de-jardin
La Société des Amis du musée des Beaux-Arts de Caen (Sambac) s’attache à soutenir le musée dans l’accomplissement de l’une de ses premières missions : enrichir ses collections.
Ce rôle de mécénat collectif s’est exprimé de manière particulièrement généreuse durant ces cinq dernières années, en accord avec les orientations d’acquisition de l’institution. L’un de ces axes visant à compléter le panorama des maîtres français et étrangers du XVIe au XIXe siècle, les Amis ont contribué à l’achat de l’exceptionnel Saint François et l’ange musicien, du peintre anversois Gérard Seghers (1591-1651) après avoir offert un très beau dessin de Simon Julien (1735-1800). Huit études de Félix Benoist (1818-1896) et une aquarelle de Théodore Mansson (1811-1850) sont venues étoffer le précieux fonds témoignant du visage de Caen avant les bombardements de 1944.
La difficile documentation des œuvres alors détruites s’est incarnée dans une feuille préparatoire du baron Gérard (1770-1837) pour son grand Achille, et certains dessins d’étudiant de l’Ornais Georges Le Febvre (1861-1912).
L’acquisition d’un séduisant portrait dû à Pierre Lesseline (actif à Caen de 1741 à 1773), d’une rare miniature sur ivoire de François-Pierre Fleuriau (1764- 1810) – premier conservateur du musée –, ou encore de deux expressives feuilles de René-Ernest Huet (1886-1914) ont rétabli la présence de certains de nos meilleurs artistes locaux d’avant-guerre.