Sambac – 28 février 2019 – Séance exceptionnelle du cycle II des « Clefs pour lire les œuvres d’art – Bêtes et Bestiaires, entre création(s) et rationalité(s) » : Catherine Jacquemard, Le « Tractatus de Piscibus », Livre IV de l’« Hortus sanitatis », 16h30-19h30 (auditorium)

Séance exceptionnelle du cycle II des Clefs pour lire les œuvres d’art, pour la saison 2018-2019 (du jeudi 31 janvier 2019 au mardi 4 avril 2019).

Saison 2018-2019 – Cycle II : Bêtes et Bestiaires : entre création(s) et rationalité(s)
Jeudi 28 février 2019, auditorium, 16h30-19h30
 Catherine Jacquemard : L’« Hortus sanitatis » & son livre IV, consacré aux poissons, le « Tractatus de Piscibus » 

Pour en savoir plus sur cette conférence et sur l’ouvrage qu’elle illustre,  publié aux Presses Universitaires de Caen, lisez ci-dessous, ou : cliquez ici !

Hortus sanitatis : Livre IV, Les Poissons
Édité par Catherine Jacquemard, Brigitte Gauvin et Marie-Agnès Lucas-Avenel, avec la collaboration de Caroline Février et Françoise Lecocq. 

Le Tractatus de piscibus (Traité sur les poissons) est un des huit traités qui composent l’Hortus sanitatis (Le Jardin de santé), œuvre majeure de la fin du XVe siècle, bien connue à la fois des bibliophiles et des historiens des sciences ou du livre. L’Hortus sanitatis est une œuvre originale, au croisement du beau livre et de l’encyclopédie. Il a connu, notamment grâce à ses illustrations, un grand succès de librairie que prouvent ses nombreuses rééditions et traductions entre 1491 et 1547. À la fois guide de santé et encyclopédie, il constitue le dernier maillon de la science médiévale et le premier livre imprimé de sciences naturelles.
Le Tractatus de piscibus est un catalogue organisé selon l’ordre alphabétique qui répertorie une centaine d’espèces aquatiques et indique leurs usages thérapeutiques et diététiques. Il témoigne, parfois en les déformant, des savoirs que l’Antiquité et le Moyen Âge ont accumulés sur le monde animal. Son contenu paraîtra souvent étrange au lecteur d’aujourd’hui car il décrit des espèces bien identifiables, mais aussi des créatures sans réalité zoologique, héritées de la mythologie et de la Bible ou monstres « littéraires » tirés de sources mal comprises. Quelques décennies plus tard, une partie des connaissances que l’Hortus sanitatis a recensées tombe en désuétude, mais il a su ouvrir la voie aux grands traités de sciences naturelles du XVIe siècle.
Ce site est complémentaire de l’édition critique publiée sous forme imprimée par les Presses universitaires de Caen. Il s’accompagne de fonctionnalités adaptées à un environnement numérique (détaillées dans le mode d’emploi). Il permet de consulter le De piscibus dans sa traduction française et dans sa version latine établie principalement à partir de l’édition princeps publiée par Jakob Meydenbach à Mayence en 1491. Les lecteurs pourront aussi découvrir les fac-similés numériques des exemplaires de l’Hortus sanitatis conservés dans les bibliothèques d’Épernay et de Valognes.
Cette édition en ligne s’inscrit dans un programme de recherche sur les textes latins d’ichtyologie mené à l’université de Caen Basse-Normandie.

J-PLG

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